Il ne vous aura pas échappé que les coureurs réels ne suivent pas du tout la route d’une majorité de joueurs ! Et pour cause : il y a une différence fondamentale entre eux et Virtual Regatta, c’est l’état de la mer.
Que ce soit les Ultim ou encore les Imoca, et ce sera certainement identique pour les deux autres classes, composer avec l’état de la mer est impératif.
En effet les dépressions qui se succèdent le long du 45e-50e parallèle lèvent une mer très forte avec des vents orientés SW à NW. Dans ces conditions les navigateurs doivent descendre vers le sud pour éviter le plus fort. Ils vont se positionner en bordure de l’anticyclone avant de plonger vers les Antilles, afin de ménager les bateaux tout en conservant la meilleure vitesse. Cela va mettre les marins à rude épreuve car une nouvelle dépression s’annonce.
Pour le jeu, la route nord en absence de vagues permet de jouer à saute-mouton sur les fronts qui se succèdent. Mais les vents forts, les changements de voiles et de bords fréquents pénalisent la progression en affectant fortement la stamina. Comme pour les coureurs, grosse fatigue !
La dépression complexe se déplace rapidement à la rencontre des joueurs en se creusant fortement. Le front froid associé s’étend loin vers le sud et laisse peu d’échappatoire. Contrairement aux joueurs qui peuvent tenter un contournement par le nord, les coureurs doivent faire du sud pour traverser la partie moins active du front.
Déjà la dépression suivante glisse à grande vitesse sur la bordure de l’anticyclone qui s’est renforcé et allongé vers l’Est. Chaud devant !